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16 DEC 2025
Kim Le Court, le frisson rwandais
C’est d’abord un grondement. Une rumeur qui monte de la terre ocre pour se transformer en clameur assourdissante. Sous le ciel lourd de Kigali, l’air est électrique, chargé d’une attente presque palpable.
"Je me souviens de la foule”, souffle d’entrée la cycliste Kim Le Court. Dès les premières images, le ton est donné : nous ne serons pas seulement spectateurs de la course qui consacrera bientôt la championne du monde 2025, nous sommes plongés dans le vertige d’un moment d’histoire.
Dans ce documentaire exceptionnel de 21 minutes, commandité par la MCB et réalisé avec une sensibilité rare par le cinéaste rwandais Philbert Mbabazi, nous pénétrons le sanctuaire de la championne mauricienne durant la semaine fatidique des Championnats du monde sur route 2025, dans la capitale rwandaise.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la lucidité de Kim. Après une saison d’anthologie, marquée par une victoire au monument Liège-Bastogne-Liège et le port du maillot jaune sur le Tour de France, elle débarque au Rwanda avec un statut nouveau. Mais à Kigali, l’enjeu dépasse le sport. “J’ai tout un continent à rendre fier”, confie-t-elle. L’image est saisissante : la Mauricienne, aux origines européennes, portée par la ferveur hystérique d’un public rwandais qui l’a adoptée comme l’une des siennes
Mais au-delà de la foule, le documentaire nous ouvre la porte de l’intime. Il y a Bernard, le père, l’ombre bienveillante. Le mentor de la première heure. Et la mère, Trish, qu’on ne voit pas dans le documentaire, mais pourtant omniprésente partout où Kim dévore l’asphalte. Lorsque Kim évoque ses parents, sa voix se brise légèrement, révélant la dette d’amour qui la lie à eux : “Ils ont presque mis leur vie entre parenthèses pour nous soutenir, mon frère et moi. Je leur dois tout.” C’est là, dans ces confessions, que le film puise sa force émotionnelle.
La caméra de Mbabazi capte aussi la magie du collectif retrouvé. Au sein de la Team MCB, les barrières tombent. On y découvre une Kim Le Court qui, loin du star-system d’AG Insurance Soudal dans le peloton professionnel, retrouve ses « frères et sœurs » de sélection. “On s’est vu grandir, c’est spécial. On a un lien particulier”, essaie-t-elle d’expliquer.
L’humilité règne. Tristan Hardy, son très jeune coéquipier, résume parfaitement l’impact de la championne : “Avant, peu de monde connaissait Maurice. Maintenant, grâce à elle, tout le monde connaît.”
On s’attache aussi aux figures de l’ombre, comme l’indispensable Sanne Geeroms, sa mécano, dont la présence diffuse une douceur nécessaire au milieu du stress pré-compétition. Une bulle de “gentillesse et d’amour” essentielle avant l’arène.
Puis vient la course. Le montage nous fait vivre la tension insoutenable du camp mauricien, tour après tour. On y voit le piège tactique se refermer sur les favorites, et cet instant de bravoure pure où Kim, seule contre toutes, s’extirpe du peloton pour tenter de revenir. Trop tard pour la gagne, mais suffisant pour l’histoire.
En franchissant la ligne en 8e position, la Mauricienne fait bien plus qu’assurer un top 10 de prestige. Elle a validé la montée en puissance de Maurice sur l’échiquier mondial.
Ce documentaire n’est pas le récit d’une course, c’est le portrait bouleversant d’une femme qui porte les rêves d’une île, d’un continent, soutenu par une institution, la MCB. A voir absolument, pour comprendre ce qui bat dans le cœur d’une immense championne.
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